A Tahiti
Du 28 juin au 31 juillet

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On va et on revient avec de belles surprises !

Nous prenons le large vers Tahiti une fois de plus, attirés par les perles de Tahiti, prêts à créer des bijoux magiques et à vous offrir des trésors uniques.

Toutes les commandes effectuées entre le 28 juin et le 31 juillet seront traitées à partir du 02 août.

Commandes traitées à partir du 02 août.

Ce premier article met à l’honneur la pièce maîtresse de notre activité : la perle de culture de Tahiti.

Dans cet article, nous voulons vous faire découvrir la production de cette fascinante création mi-nature/mi-homme (vous verrez plus tard la raison).

La perle de Tahiti, aussi appelée perle de culture de Tahiti ou perle noire de Tahiti, est en fait le résultat du mariage entre le fonctionnement surprenant de la nature et l’ingéniosité de l’Homme. Mais commençons par…le commencement.

L’huître perlière

Vous vous en doutez certainement, une perle est produite dans une huître, et plus précisément par le mollusque qui y vit. Le petit nom de celui qui produit la perle de Tahiti est Pinctada Margarifera (voilà, vous pourrez frimer à votre prochain apéro).

Le mollusque est un corps mou qui fabrique sa coquille en filtrant l’eau de mer. En fait, il isole les minéraux de l’eau de mer afin de fabriquer sa coquille. N’est-ce pas formidable ?

Pour accueillir une perle, il est nécessaire que l’huître soit âgée d’au moins 3 ans. C’est pour cette raison qu’il y a des fermes qui se consacrent à la production de naissains d’huître, et d’autres qui se concentrent sur la production de perles. Eh oui, la perliculture fait vivre du monde ! C’est d’ailleurs l’une des principales richesses de la Polynésie française, avec le tourisme, la pêche et la vanille. On reviendra sur les différents métiers liés à la perliculture plus tard.

La greffe

Passée 3 ans, l’huître est assez grande et mature pour accueillir une perle. A quelques détails près. C’est ici que tout l’art de la perliculture réside : l’étape de la greffe. Un professionnel effectue une opération chirurgicale sur le mollusque. Il va greffer deux éléments dans l’huître receveuse :

  • Un noyau parfaitement sphérique, appelé nucléus.
  • Un morceau du manteau (l’organe qui détermine la couleur de la nacre) d’une huître donneuse, dont la nacre est particulièrement belle et remarquable.

Bien que toutes les étapes de production d’une perle soient nécessaires, la plus importante est évidemment celle de la greffe. C’est la qualité de la greffe qui va définir en grande partie la qualité de la perle lors de sa récolte. Ainsi, les greffeurs expérimentés, minutieux et biens réputés sont recherchés. De la même manière qu’on recherche le meilleur chirurgien cardiologue du pays pour nous opérer le cœur.

La période de production

Suite à cela, les huîtres greffées sont enfilées en chapelet et replongées à 6m de profondeur dans les lagons polynésiens pour une durée minimale de 18 mois. Une période durant laquelle des missions d’entretien sont nécessaires. Ils sont effectués par des plongeurs, soit avec des bouteilles à oxygène, soit en apnée.

Placées dans le lagon, les huîtres sont donc exposées aux prédateurs (le poisson perroquet par exemple) et aux événements météo-marins de forte intensité.

 La récolte

C’est donc au bout de ces 4 ans et demi (3 ans + 18 mois), de dur labeur (parce que oui, il faut le dire la perliculture est un travail physique et difficile), qu’une perle peut être récoltée. Le conditionnel est volontairement employé, car sur 100 huîtres greffées, 20 rejettent le nucléus, 20 autres meurent car elles n’ont pas supporté la greffe ou ont été mangées par des prédateurs, 15 huîtres en plus ne produisent tout simplement pas de perle, et enfin environ 5 huîtres produisent des rebus (càd des perles avec tellement de défauts, qu’elles sont interdites à la vente).

Au final, seulement 40% des huîtres greffées produisent une perle commercialisable.

Et encore, ce n’est pas parce qu’elles sont commercialisables, qu’elles sont toutes et sans exception parfaites. En effet, il existe des critères qui classent et définissent la qualité des perles de culture de Tahiti. Entre autres, la taille, la couleur, la forme, la catégorie (imperfection et lustre) qualifient une perle de Tahiti (tiens, cela peut faire l’objet d’un prochain article d’ailleurs). Ce sont ces critères qui déterminent majoritairement le prix des perles. Certaines sont tellement rares, qu’elles atteignent des prix pharaoniques. En effet, une perle de Tahiti peut coûter 15000€ !

Mais alors, on cultive aussi des huîtres en Charente maritime, et pourtant elles n’ont pas de perles, ou qu’exceptionnellement mais elles ne sont pas aussi belles que la perle de Tahiti. Pourquoi d’après vous ?

C’est juste une question de composition chimique, rien que ça. L’élément principal constituant une coquille d’huître est le carbonate de calcium. L’huître charentaise et l’huître polynésienne en possède chacune. Seulement, et pour faire simple, le carbonate de calcium se décline en deux « formes » : le calcite et l’aragonite. Et c’est là qu’il y a une différence : l’huître charentaise est composée de calcite, d’où son apparence légèrement rugueuse et opaque, tandis que l’huître polynésienne est composée d’aragonite, d’où son apparence un peu plus lisse et nacrée.

D’ailleurs, la Pinctada Margarifera fabrique sa coquille autour du nucléus. La perle est donc le résultat d’une succession de couche de nacre autour du nucléus, fabriquée par un mollusque. N’est-ce pas formidable ?

C’est pour cela qu’au début de l’article nous parlions de la perle de culture de Tahiti comme une fascinante création mi-nature/mi-homme. Pour que naisse une perle, il faut l’intervention de l’homme (avec la greffe du nucléus) et le fonctionnement naturel d’un mollusque.

Voilà, vous en savez un peu plus sur la production d’une perle de culture de Tahiti. Elle porte d’ailleurs bien son nom « de culture », vous ne trouvez pas ?

En Polynésie française, les fermes perlières se concentrent dans les archipels des Tuamotu et des Gambiers, car ils offrent des lagons aux qualités favorables à la culture de la perle.

C’est d’ailleurs la principale activité économique de certaines îles. Ainsi, de la perliculture se déclinent plusieurs métiers : greffeur, fermier, plongeur, négociant, artisan-bijoutier, graveur de nacre, etc…

Nous espérons que cet article vous a plu. N’hésitez pas à nous donner votre avis, et à nous suivre sur instagram.

A bientôt dans un prochain article !

Manini Perle

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